Pour être interprète juridique, vous devez disposer d’une longue formation en interprétation. Ce n’est pas la seule caractéristique nécessaire pour exercer cette profession intéressante, mais c’est la plus importante. La pratique juridique requiert des professionnels ayant une formation précise auxquels on attribue des tâches bien spécifiques. Lisez la suite. Nous vous disons tout dans cet article.
Qu’est-ce qu’un interprète juridique ?
Comme disent de nombreux professionnels du secteur, c’est l’interlocuteur émotionnel entre l’accusé et le juge. Souvent, les gens ne connaissent pas la différence entre traducteur et interprète. Nous vous expliquons : le traducteur traduit des documents écrits alors que l’interprète transmet des messages oraux d’une langue à l’autre. Dans notre cas, il faut également faire la différence entre « interprétation judiciaire » et « interprétation assermentée ». On pourrait penser que c’est la même chose, mais en réalité, ce sont deux branches de l’interprétation qui sont complètement différentes.
L’interprétation judiciaire, comme son nom l’indique, est principalement utilisée lors du déroulement d’un procès. L’interprète est le médiateur, le communicateur entre l’accusé et le juge. Ainsi, il est évident que l’interprète doit garantir une communication aussi efficace que possible entre les deux parties, quelle que soit leur langue.
L’interprétation est une discipline qui demande d’excellentes compétences linguistiques. On exige de l’interprète juridique professionnel qu’il ait un niveau de connaissances très varié. Il doit même avoir une connaissance approfondie du droit civil, pénal, du travail ou autre, selon le cas.
Quelles sont les qualités et les compétences d’un interprète juridique ?
Les personnes qui exercent cette profession sont d’accord pour dire qu’elle est passionnante, mais qu’elle vous met dans des situations de stress extrême. Elle requiert des caractéristiques spéciales, notamment d’agir de manière professionnelle et totalement impartiale en tout temps.
Parmi les qualités de l’interprète juridique, la principale est la maîtrise de deux langues, au minimum. De plus, une vaste connaissance des systèmes judiciaires, de la législation locale et de tous les codes et de toutes les habitudes sociales et culturelles du pays. L’interprète juridique doit être professionnel et honnête, avoir une bonne image, bien s’exprimer à l’oral, avoir une éthique professionnelle, une bonne mémoire et une grande capacité d’adaptation. Il faut noter qu’être capable de traduire de manière exhaustive et précise des dialogues tendus et souvent complexes et sans lien évite les ambiguïtés mais également les malentendus entre le juge et l’accusé. Si l’interprète fait une erreur lors d’un procès, cela peut compromettre les interlocuteurs.
Compétences professionnelles ? Les contextes sont nombreux et très variés. Il intervient dès qu’il faut traduire des échanges multilingues : déclarations, interrogatoires, interpellations dans des commissariats de police, procès et audiences, négociations, etc. Il peut également fournir des services d’interprétation à distance pour des services téléphoniques ou par visioconférence.
Qui peut devenir interprète juridique ?
Il n’y a pas qu’une seule réponse à cette question. Certains disent que l’idéal est d’avoir une solide formation dans le secteur de la traduction et de la compléter par des études et des connaissances juridiques. D’autres pensent qu’il peut s’agir d’un procureur ou d’un avocat maîtrisant plusieurs langues. Quant à nous, nous pensons que c’est ni l’un ni l’autre. L’interprète juridique doit être un vrai professionnel qui se consacre exclusivement à sa profession, doté d’une formation approfondie en traduction et en droit comparé qu’il met constamment à jour.
Il s’agit d’une discipline si complexe et importante qu’elle ne se maîtrise pas en peu de temps. Et encore moins parce que vous êtes le premier à avoir suivi une formation ou un cours spécialisé. De plus, elle comporte de nombreux défis de traduction et une composante psychologique supplémentaire, et exige l’excellence professionnelle.
La profession d’interprète juridique en Espagne
Aujourd’hui, cette profession est exercée dans des cabinets d’avocats, des institutions judiciaires, des tribunaux, etc. Bien qu’ils puissent être embauchés à titre privé, lorsque l’accusé n’a pas de ressources financières, c’est l’administration de la justice qui désigne les interprètes. Contrairement à l’interprétation assermentée, pour exercer cette activité professionnelle, il n’est pas indispensable d’être reconnu « traducteur-interprète assermenté ». Un titre qui est délivré par le Ministère des affaires étrangères.
En Espagne, l’APTIJ (Association professionnelle espagnole des traducteurs et interprètes judiciaires et assermentés), association à but non lucratif, est chargée de réunir ces professionnels. En s’associant, ils acceptent de respecter un code de déontologie strict dans tous leurs domaines d’action, à la fois policiers et juridiques.
Pour résumer, le rôle de l’interprète est crucial. De plus, notez que le succès de nombreux actes juridiques dépend de leur travail. Que ce soit pour assister à un procès ou pour célébrer un mariage avec un étranger devant un tribunal civil. Un interprète de confiance peut vous aider dans de multiples situations.
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