Lorsqu’il s’agit de faire passer un message au-delà des frontières linguistiques, on entend souvent parler de transcréation ou d’adaptation culturelle. Ces deux notions peuvent sembler proches, mais en réalité, elles poursuivent des objectifs et suivent des processus bien différents. Comprendre cette distinction est indispensable pour toute personne travaillant dans les domaines du contenu créatif, du marketing international ou de la localisation de jeux vidéo et de logiciels.
Qu’est-ce que la transcréation ?
La transcréation allie traduction et création. Elle ne cherche pas à rendre le texte original de manière littérale, mais à reformuler le message pour qu’il suscite le même effet émotionnel et communicatif dans une autre langue et culture.
On en trouve un bon exemple dans la publicité ou dans la narration de jeux vidéo : une blague, un slogan ou une phrase culte peut perdre tout son impact si elle est traduite mot à mot. La transcréation permet alors de réécrire l’idée de façon à en préserver l’intention, le ton et l’émotion. C’est un exercice qui demande une grande sensibilité culturelle, une parfaite connaissance du public cible et, surtout, une bonne dose de créativité.
Les agences de traduction professionnelle font appel à des transcréateurs lorsque le but n’est pas seulement d’informer, mais aussi d’émouvoir, de convaincre et de captiver. Dans les domaines du marketing ou de la localisation de jeux vidéo, la transcréation permet au produit de paraître vraiment « local », tout en préservant l’identité de la marque ou de l’univers du jeu.
Qu’est-ce que l’adaptation culturelle ?
L’adaptation culturelle, quant à elle, a une approche plus pragmatique. Elle consiste à ajuster le contenu d’origine pour qu’il s’intègre harmonieusement dans le contexte culturel visé, sans altérer son message principal.
Cela peut impliquer de modifier certaines références, symboles ou exemples qui risqueraient d’être mal compris ou mal perçus ailleurs. Elle peut aussi inclure des ajustements visuels, des formats de date, des noms propres ou des unités de mesure. En résumé, il s’agit d’adapter la forme plutôt que le fond.
Dans la traduction de documents techniques ou la localisation de logiciels, l’adaptation culturelle garantit que les utilisateurs comprennent le contenu sans difficulté. C’est un processus moins créatif mais tout aussi stratégique, qui vise avant tout la clarté et la fluidité d’usage.
La différence entre transcréation et adaptation culturelle
Même si elles partagent un objectif commun (rendre un message accessible à une autre culture), leur intention diffère :
- La transcréation transforme le message pour qu’il conserve son impact émotionnel et sa force expressive.
- L’adaptation culturelle ajuste le message pour qu’il soit clair, pertinent et naturel dans le nouveau contexte.
La première relève du domaine de l’émotion et de la créativité, la seconde de la précision et de l’adéquation culturelle. Dans la pratique, ces deux approches se complètent souvent : par exemple, une publicité ou une cinématique de jeu vidéo pourra nécessiter une transcréation, tandis que l’interface du jeu ou son manuel d’utilisation relèveront davantage de l’adaptation culturelle.
Choisir la bonne approche
Le choix dépend du type de contenu et de l’objectif visé. Si le message doit séduire, inspirer ou créer un lien émotionnel, la transcréation sera la solution idéale. En revanche, si la priorité est la précision, la cohérence et la facilité de compréhension, l’adaptation culturelle sera plus adaptée.
Une agence de traduction expérimentée, comme Blarlo, saura déterminer la meilleure approche pour chaque projet. Grâce à ses services de traduction professionnelle et de localisation de jeux vidéo et de logiciels, elle combine transcréation et adaptation culturelle pour offrir des résultats fluides, cohérents et parfaitement adaptés à chaque culture.